Un courtier permet, si l’on fait appel à son expertise, de faire des économies sur les crédits ou les assurances. On peut trouver mention sur internet de « courtier gratuit ». Est-ce que cela est véridique et que devrez-vous payer si vous sollicitez son aide ?
Un courtier, ça sert à quoi ?
Après avoir suivi une formation spécifique, obtenu une carte professionnelle et s’être enregistré auprès de l’ORIAS (un organisme de contrôle), le courtier peut enfin exercer la profession. Il peut travailler pour un cabinet de courtage, pour un ou plusieurs établissements bancaires ou être indépendant.
Le courtier est à considérer comme un intermédiaire entre un emprunteur et un organisme de prêt ou un cabinet d’assurance. Il se fait fort, suite à l’étude minutieuse de la situation financière de son client, de lui confirmer ou non la faisabilité de sa demande, notamment pour les demandes de crédits à la consommation, de crédit immobilier, de regroupement ou de rachat de crédit.
Quand cette faisabilité est avérée, son travail consiste à trouver l’offre la plus intéressante pour ses clients. Pour cela, il utilise son réseau et sa connaissance du terrain financier pour orienter ses clients vers l’établissement qui répondra le mieux à leurs attentes.
Les avantages à passer par un courtier
Le fait de passer par lui permet souvent de faire des économies. Si un taux plus bas est souvent ce que ses clients recherchent en priorité, il peut faire mieux.
Dans le cas d’un prêt immobilier, il peut aussi trouver la meilleure assurance emprunteur (une des garanties demandées par la banque et qui représente une part conséquente du remboursement total du prêt). Une assurance emprunteur, si elle est bien choisie, offre la possibilité de trouver une offre jusqu’à 60% moins chère par rapport à l’assurance groupe qui est proposée par la banque.
Ce gain de temps et d’argent sont donc des raisons majeures qui poussent les particuliers et les entreprises à passer par un courtier pour la recherche du crédit idéal.
Passer par un courtier sans payer de frais de dossier, c’est possible ?
Un courtier ne travaille jamais gratuitement et c’est tout à fait normal. Sa rémunération peut se faire de deux façons. Soit il perçoit une rémunération par la banque parce qu’il est apporteur d’affaires. Auquel cas, cette prime sera incluse dans le montant du prêt. Même si, au final, c’est l’emprunteur qui règle le travail du courtier, cette somme passe un peu inaperçue, dans le financement global.
Dans ce cas précis, cet intermédiaire peut se contenter du mandat et ne pas demander de frais de dossier, mais ce n’est pas toujours le cas. Il peut aussi demander à ses clients de les lui régler.
Tout ce qui a trait à la rémunération du courtier doit être abordé lors des premiers entretiens (en général le premier). Le courtier doit spécifier très précisément le montant de ses honoraires ou la façon dont il va tirer sa rémunération. Tout cela fait l’objet d’une contractualisation.
Le fait de demander avant le déblocage des fonds une quelconque avance est considéré comme une faute professionnelle.
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