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Comment calculer l’impôt sur les sociétés ?

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N’y a-t-il que des avantages à réaliser des bénéfices, quand on est chef d’entreprise ? Si chacun d’entre eux n’y voit, au début, qu’un but à atteindre, force est de constater que plus l’entreprise génère de bénéfices, plus elle est soumise aux impositions et aux taxes.

L’IS : définition :

On le connait sous deux appellations distinctes, mais qui désignent la même réalité. L’IS ; Impôt sur les Sociétés ; est également appelé impôt sur les bénéfices. Des termes plus clairs, pour expliquer cette taxe. En effet, au vu du résultat annuel des entreprises, ces dernières sont tenues de payer un impôt particulier. N’y sont soumises que les entreprises réalisant une activité commerciale sur l’hexagone.

Il faut dépasser un certain seuil de bénéfices pour devoir la payer et ensuite, son montant est revu en fonction de tranches franchies. L’IS est obligatoire pour les SA, les SARL, les SAS ou encore certaines SEL ou SELARL. Par contre, elle est dite optionnelle pour les statuts juridiques suivants : EIRL, EURL, SNC…

Pourquoi un chef d’entreprise doit calculer son IS ?

Dans un premier temps, le chef d’entreprise doit vérifier si, en fonction de son statut juridique, son entreprise est soumise à cette taxe. L’objectif premier d’une entreprise est de réaliser des bénéfices. Il est important, pour un chef d’entreprise de savoir s’il a dépassé le seuil l’obligeant à payer cet impôt.

Ensuite, en fonction de son développement, il peut rapidement atteindre les différents paliers de transition. Son taux d’imposition est-il alors de 28% ? De 31% ou encore de 33.1% ? Ce pourcentage, s’il est mal calculé risque de mettre en péril l’activité. Or, un dirigeant, absorbé par la croissance de son entreprise, peut vite se laisser déborder et ne plus suivre la comptabilité et la fiscalité.

En quoi un expert-comptable peut aider un chef d’entreprise pour l’IS ?

Les lois relatives au monde du travail et de l’entreprise peuvent changer à tout moment. Elles concernent l’imposition, les retraites, le type de prélèvement, tout ce qui a trait au social etc…Une veille difficile à maintenir, notamment pour les dirigeants de TPE ou de PME, globalement majoritaires en France. L’expert-comptable assure cette veille indispensable à la bonne gestion de ses clients. C’est pourquoi il est de bon conseil, quand on a un doute, concernant son imposition possible à l’IS, mais aussi sur les paliers qui seront prochainement franchis.

Il peut aider le chef d’entreprise, pour le paiement de cet impôt qui se fait par le biais d’un partenaire EDI (Echange de Données Informatisées), et ce, avant que la date de dépôt n’expire. Mais un expert-comptable peut être consulté avant la création, justement, pour anticiper ce type de questionnement. En l’interrogeant sur les différentes formes juridiques, il est en mesure, en fonction du projet, de conseiller le futur entrepreneur, quant aux différentes obligations et à l’imposition possible, en fonction des bénéfices qui seraient potentiellement réalisés.

Un chef d’entreprise, peut, si le développement de son activité l’y oblige, être soumis à l’Impôt sur les Sociétés. Pour ne pas avoir de mauvaise surprise et avoir à demander des délais de paiement, mieux vaut se rapprocher d’un cabinet d’expertise comptable, pour avoir une vision claire de son avenir professionnel !

Mieux comprendre la finance, c’est avant tout s’informer sur les modalités de souscription, sur les démarches à entreprendre et avoir connaissances des pièges des différentes offres.

Le manuel de la finance vous donne les clés pour orienter vos démarches de financement et obtenir satisfaction.