Le rachat de crédit est en général fait dans le but d’alléger le poids d’une dette immobilière sur la finance d’un foyer. Aussi intéressante soit-elle, cette opération induit des coûts non négligeables.
Les frais obligatoires du rachat de crédit
Les frais de dossiers comptent parmi les dépenses incontournables à prévoir sur un contrat de rachat de crédit. La banque n’a toutefois le droit de les facturer que si la demande de renégociation d’un emprunteur est acceptée et qu’un contrat en bonne et due forme est signé. Une simple étude de cas ou une simulation ne devrait pas générer de coûts à la charge du client. Outre les frais de dossier, les indemnités de remboursement anticipé sont également obligatoires. Ces charges sont destinées à payer l’ancien créancier ou les intérêts restants du crédit immobilier racheté.
Toutefois, selon le Code de la consommation dans son article R 312-2, le montant des IRA ne doit pas dépasser 3 % du capital restant du. Viennent enfin les assurances obligatoires, dont la garantie décès, l’assurance invalidité et la couverture incapacité temporaire de travail ou ITT. Ces cautionnements permettent la prise en charge des mensualités du rachat de prêt en cas de décès du débiteur ou d’accident grave entraînant une incapacité temporaire de travail, voire une invalidité permanente. À l’instar de l’assurance de prêt classique, ces couvertures peuvent être souscrites auprès d’un établissement autre que l’organisme racheteur.
Chiffrer les coûts annexes
Selon la démarche ou la société de crédit choisie, des coûts supplémentaires peuvent alourdir la facture d’un rachat de prêt. Si l’emprunteur a recours aux services d’un courtier, ce dernier lui facturera environ 1 % de la valeur de l’opération. De manière générale, cette facture est déjà intégrée dans les mensualités du nouveau contrat de crédit. Les frais de garantie constituent autant d’autres coûts à prévoir pour un rachat de crédit immobilier. Deux options s’offrent alors à l’emprunteur. Soit il inscrit une hypothèque sur le bien concerné et s’acquitte d’une taxe de publicité foncière : l’opération lui coûtera alors l’équivalent de 0,615 % du crédit. Soit il fait appel à une caution, pouvant être un tiers ou une société de cautionnement. Au cas où il opterait pour l’enseigne de cautionnement, des frais compris entre 2 et 3 % de l’emprunt sont nécessaires.
Il est bon de savoir que les simulateurs en ligne proposent une prise en compte des différents frais, si certains peuvent être estimés facilement comme l’indemnité de remboursement anticipé ou encore les frais de dossiers et de courtages, d’autres vont dépendre de la décision de l’emprunteur, comme le choix de la garantie. Il est donc intéressant de simuler et de comparer les coûts suivant les établissements de crédits, cela permet de mieux orienter son dossier par la suite.
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